Wednesday, 20 July 2011

Faut que je te prévienne : des garçons j’en ai fait souffrir des milliers.

La plupart des gens, lorsqu’ils décrivent Petit Tailleur, en parlent comme d’une histoire d’amour. C’est pourtant tout le contraire. Il n’y a pas d’amour ici. Il y a même de tout, sauf de l’amour. Il y a de l’espoir (un peu), du désespoir (beaucoup), des rues désertes et des regards qui se perdent. Qui se perdent dans le vide, dans le trop-plein d’attentes ou dans le gouffre des déceptions. Des regards qui se perdent dans la nuit, tout simplement, la nuit qui dans ce moyen-métrage semble avoir pris possession de Paris.

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